1. |
Quand tu venais vers moi
03:59
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Cette histoire sur la Volane est plus étrange qu'aucune autre, je crois
Je n'arrive qu'au crépuscule, tu t’approches, j’entrevois dans ton dos des ailes
Ton regard mauve me désarme, nos voix s'égarent, nos corps croulent avant le jour
Tout pourrait être vrai
Et cette histoire me revient la nuit
Comme cette pluie qui traversait nos vies
Et ces virages qui surgissaient
Et ces phares qui m’éblouissaient
Comme quand tu venais vers moi
Tes yeux fermés depuis mille ans, dans l'obscurité et le silence, j'attends
Ma foi en nous s'éteint lentement, la rivière sauvage qu'on atteint jamais ne ment
Oh quelle histoire, je rêve chaque soir de tes pas
Quand tu venais vers moi
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2. |
La réalité
03:30
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La pluie sur le trottoir est comme un miroir
Dans lequel je regarde
Dans lequel je me plonge
Avec l'espoir d'y trouver
Des milliers d'étoiles
Comme des yeux impatients
Attirants, aimants
Vifs, intrigants
Mais les yeux se détournent
Et dans la réalité je retourne
Mes rêves me semblent loin
Car il n'y a plus d'amour
Plus de passion
Plus de frissons
Qu'un lointain souvenir de ce qui me plaisait
Qu'un lointain souvenir de ce qui me faisait avancer
Au loin j'entends une musique
Quelque chose d'étrange et de lénifiant
Quelque chose qui me ressemble
Et dont j'aimerais m'éloigner
Mais c'est impossible
La basse envahit l'espace
Couvre d'ennui les éclats de voix
Et les tremblements de mes doigts
Au retour enfin tout s’assèche
Les boulevards noirs et mes yeux bleus
Un moment flou dans la nuit fraîche
Je rêve d’un jour être de ceux
Qui nous font sourire ou pleurer
Qui sont justes honnêtes
Pas vraiment poètes
Qui seulement disent la vérité
Au loin toujours cette musique
Quelque chose d'étrange et de lénifiant
Quelque chose qui me ressemble
Et dont j'aimerais m'éloigner
Mais c'est impossible
La basse envahit l'espace
Couvre d'ennui les éclats de voix
Et les tremblements de mes doigts
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3. |
Coiffure extraordinaire
03:22
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Après la guitare vient la fête
Et quelques beaux sourires d'un soir
Chandelle fondue sur la tête
On danse, on crie "pas d'au revoir"
Cette coiffure extraordinaire
Tu l'avais faite pour moi
Ce rouge à lèvres comme un éclair
Tu le portais pour moi
Là où rien ne se mémorise
Rien d'important, rien qui déchire
On entend l'écho de nos rires
On injecte des diables en nos vies
Qui longent ces tiges courbées par le poids
D'un million de litres et de pas
Et rivés sur les rives en feu
Nos regards se vident peu à peu
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4. |
Il était une fois
03:58
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Il était une fois toi et moi
Mademoiselle Soleil et Monsieur Froid
Nous vivions si loin qu'ensemble parfois
Nous rêvions de jours de pluie infinie
Et ta vie, mon roman
Et tu m'accueillais tout le temps
Nous allions face au vent
Parfois sous le soleil d'or, parfois sous l'orage d'argent
C'était une histoire nourrie d'espoir
De rêveurs qui ne peuvent tourner la page
Mais comment peut-on faire autrement que rêver ?
Le passé s’embellit, le futur s'imagine
Le présent, lui, défile
La photo de ton visage et de tes cheveux
Détachés, envolés
Se dégrade encore et encore et sature même tes yeux
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5. |
Lune en croissant
04:13
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Lune en croissant me surprend au dessus des toits
Au crépuscule en cette ville que je n’entends pas
Suivant la ligne au ciel, droite et rosée
Je ne suis pas avec toi ou seulement en pensée
Toi qui du jour au lendemain assiégeais mon coeur
Du jour au lendemain m’avouais tes douleurs
Je voudrais être là avec toi
Au moins encore une fois
Je voudrais être là avec toi
Plutôt un million de fois
Revoir ton sourire grand
Et ton regard brillant
Quand tu me voulais là
Avec toi je partage l’impression de ces nus
Avec toi les élans me semblent jamais vus
Vers ces illusions grandes, dangereuses et grisantes
Qui me manquent cette nuit, belle impatiente
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6. |
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Elle n'en peut plus de courir
De la devanture brisée
Au trottoir trop étroit
Sous le soleil de juillet
Elle doit s’arrêter
Pour souffler un moment
Ou attendre quelqu'un
Qui pourrait l'aider
Ravis nos yeux, mon vieux fantôme
Et fais trembler les anges
Envole-toi, ma tendre môme
Loin de ce ciel orange
Les anges
Et moi qui marche encore
Toujours au ralenti
Je lui donne la main
Et nous pouvons partir
Vers nos terribles crimes
Qui font qu'on aime la vie
Excusez-moi Sophie
Mais vous souriez
De l'ivre crépuscule
Aux folles nuits d'été
Nous tournons tous les deux
Comme des tasses ébréchées
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7. |
Haïku #2
02:08
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Les verres aux multiples facettes et le plateau d'argent
La fumée d'une cigarette de la fenêtre au salon
Les draps chauds et la vague amnésique
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IVANOVITCH Valence, France
Ivanovitch devient un groupe. Les voix se dupliquent, les expérimentations électroniques s'enrichissent de synthétiseurs pseudo-analogiques et de basses-batteries androïdes.
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